Multiplication Electromécanique dans les tabulatrices
et calculatrices qui leur étaient associées (la C3 par ex.)
Principe de fonctionnement |
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Le problème de la multiplication fut très difficile à résoudre pour les
tabulatrices. La solution électromécanique appliquée: Le processus à suivre était le suivant : 1) Mémoriser multiplicande et multiplicateur 2) Multiplier dans un premier cycle le multiplicande par les unités du multiplicateur et additionner le résultat dans 3 ème compteur. 3) Dans un deuxième cycle, faire de même avec les dizaines du multiplicateur et additionner le résultat le 3 ème compteur. 4) Ainsi jusqu'à la fin programmée (dans la cas figuré ci-dessous, le tableau programme est prévu pour 3 chiffres au multiplicateur). 5) Les calculs terminés, enclencher le programme d'extraction du résultat hors de son compteur et perforer ce résultat dans la zone carte prévue au moyen du perforateur connecté.
La bonne compréhension de la multiplication nécessite d'avoir lu la page consacrée à la soustraction. La photo ci-contre zoome sur quelques roues d'un
totalisateur de tabulatrice BS. On voit bien que chaque roue va de 1 à
9, leur incrémentation étant provoquée par le jeu de roues dentées
supérieur.
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T = total, B = balance, Z = remise à zéro |
Ci-contre le schéma technique de la multiplication pour
le calculateur C3, |
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Plus de détails (pour les amateurs): La case en haut à gauche représente la partie du tableau programme
avec les connexions que le programmeur doit avoir faite pour assurer une
multiplication par 4 chiffres. Pour multiplier, dans un premier cycle, la carte était lue et les
nombres enregistrés suivant connexions au tableau dans les compteurs
multiplicande et multiplicateur, ceux-ci allant servir de mémoire
mécanique. Au cycle suivant, on aurait le même processus avec les dizaines du multiplicateur. Et au troisième cycle, avec les centaines. Au total donc pour une multiplication par un nombre de 4 chiffres,
il fallait 5 cycles machine. Cela peut paraître long vu qu'il y a
150 cycles par minute. Toutefois, il existait une suprême astuce pour encore gagner du temps
dans les multiplications : la possibilité donnée au programmeur
d'explorer le contenu du compteur multiplicateur afin de ne pas perdre
un cycle pour multiplier par un ! |
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références : Schéma original
conservé par René Mathieu. Description de la tabulatrice BS à usage des programmeurs. Explications de André Hanchart et René Mathieu. |
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