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l' Intelligence Artificielle  : Un tour de la question....par un non spécialiste...en 2014
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Préambule :

 L' IA (Intelligence Artificielle, ou AI ) ne peut pas être qu'une affaire de spécialistes, plus même, ne peut être laissée qu'aux mains de spécialistes. encore faut-il que chacun sache de quoi on parle ! En effet, tout le monde est concerné, directement ou indirectement.
Si le présent article peut convaincre de cela, le but de l'auteur est atteint.


Une donnée de base : (datée de 2023)
"Définitions et avis concernant l’IA" , réalisés par l’institution française CNIL (Centre National Informatique et Libertés) :
La CNIL fut créée en 1978 par la loi Informatique et Libertés, la CNIL est une autorité administrative indépendante, composée d’un Collège de 18 membres et d’une équipe d’agents contractuels de l’État.
Sa position est donc assez neutre, hors du champ des chercheurs ou des entreprises.

 Selon la CNIL, l’IA n’est pas une technologie, mais une science qui regroupe diverses techniques informatiques. Voir le chapitre définitions.


   SOMMAIRE

 Parc de Johan Miro

Des Définitions 


Aux origines de l'IA

L’I A comme Mémoire Artificielle

L’IA comme rédacteur de textes

L’IA Générative

Les Modèles de fondation (FM).

Les Modèles d’ Action (LAM).

Le cerveau humain

La grande révolution économique

L'illusion de l'informatique dans les nuages

L’IA et Cadre Légistatif

Des Applications de l'IA Générative

Références

 

 

 Des Définitions :

A-Selon  la CNIL, l ’intelligence artificielle est un procédé logique et automatisé reposant généralement sur des algorithmes et en mesure de réaliser des tâches bien définies.

B-Pour le Parlement européen, constitue une intelligence artificielle tout outil utilisé par une machine afin de « reproduire des comportements liés aux humains, tels que le raisonnement, la planification et la créativité ». Plus précisément, la Commission européenne considère que l’IA regroupe :

 Illustration : parc de Johan Miro      .

 

(1)             L’apprentissage automatique (machine learning en anglais) est un champ d’étude de l’intelligence artificielle qui vise à donner aux machines la capacité d’« apprendre » à partir de données, via des modèles mathématiques. Plus précisément, il s’agit du procédé par lequel les informations pertinentes sont tirées d’un ensemble de données d’entraînement.
Le but de cette phase est l’obtention des 
paramètres d’un modèle qui atteindront les meilleures performances, notamment lors de la réalisation de la tâche attribuée au modèle. Une fois l’apprentissage réalisé, le modèle pourra ensuite être déployé en production.

 

(2)           L’estimation ou inférence bayésienne s’appuie sur un théorème énoncé par le mathématicien Thomas Bayes. Ce théorème donne une méthode pour calculer la probabilité d’un phénomène grâce à la connaissance de certaines informations. L’estimation bayésienne est donc la méthode qui s’appuie sur ce raisonnement.
Exemple : sachant d’une part que mes chaussures sont peu adhérentes, et d’autre part qu’il a plu, le risque de glisser lors de mon trajet au travail ce matin est élevé.

 

 
   Aux origines de l'I A

Sans remonter aux sources : automates, robots, systèmes experts qui suivent des règles définies.
C'est dans les années 1980 que deux chercheurs physiciens vont poser les bases théoriques de ce que l'on appelle maintenant l'IA. John Hopfield, un américain, avait créé une mémoire capable de stocker et de reconstruire entre autre des images à partir de données numérisées. Geoffrey Hinton, un canado-britannique, avait de son côté inventé une méthode capable, de façon autonome, de trouver des propriétés dans des données et d'identifier des éléments spécifiques dans des images. Ces découvertes ont permis de réaliser l'apprentissage automatique via des réseaux neuronaux artificiels. Ces deux chercheurs ont recu le prix Nobel de physique en octobre 2024.
 A noter que G. Hintonr a manifesté depuis ses inquiétudes sur les évolutions possiblement dangereuses de l'IA.
 



  L’I A comme Mémoire Artificielle.

Les applications en IA s’appuient sur des bases de données souvent gigantesques.

C’est le cas des moteurs de recherche enrichis par l’IA. 
Ils ont à leur portée les milliards de sites Internet existants et libres d’accès.
En plus, ils sont dotés de raisonnement linguistique. Ils sont donc aptes à repérer dans une requête les mots clés nécessaires à la réponse à fournir. Mais leurs algorithmes ne vont plus se contenter de lister les pages consultées, ils vont sélectionner les éléments de réponse qui y sont contenus.
Ces éléments, assemblés, vont être fournis à l’utilisateur sous une forme qui apparait comme « intelligente ».  Le procédé de répétition de  la question  est  utilisé.

En général, les sites consultés sont référencés en fin de réponse.

C’est pour cela que je désigne ce type de système comme des processus de « Mémoires Artificielles », tant ils se rapprochent du comportement d’une personne extrêmement savante, du type de certains autistes dont la mémoire absorbe et restitue tout ce qu’elle a emmagasiné.

La Mémoire Artificielle est déjà un assistant formidable pour les chercheurs et pour certains praticiens. Le diagnostic médical assisté par IA n’est pas autre chose. On ne peut parler d’Intelligence. Le système ne comprend pas une goutte des réponses fournies, mais il donne une vue quasi exhaustive de tous les symptômes décrits dans les bases de données médicales auxquelles il a accès.

Les moteuers de recherche évoluent. Ceux utilisés jusque début des années 2020 intègrent une utilisation maximale de l'IA pour le recherche, tous entraînés par la nouvelle présentation des réponses préssentées initialement par "CHAT-GPT". Ce qui ne va pas sans poser de gros problèmes : par exemple, le modèle "Google Search" présentait jusqu'ici les sites Internet jugés les plus aptes à répondre à la question de l'utilisateur sous forme de liste. La rentabilité du système résidait dans la rémunération des sites désireux d'être bien placés dans la liste de recherche. Chaque "clic" dans un site rapportait à la fois à Google (rémunération) et intéressait le propriétaire du site (apport d'informations sur le visiteur, possibilité de le fidéliser, de lui faire commander des objets ou services.
Donc les nouveaux moteurs de recherche doivent réinventer la ou les publicités  à présenter en relation avec une recherche. Intégrer les publicités avec les données présentes en bases de données. Bref, toute une nouvelle donne !  Tout un nouveau modèle financier.

 

  L’IA comme rédacteur de textes.

A ce propos Luc de Brabandere , célèbre ingénieur et philosophe, écrivait en fin 2023 : « CHAT GPT écrit comme il calcule, quoiqu’il calcule très bien, il écrit tout aussi mal. ». Ce qui veut dire que l’écriture fournie par un système d’IA n’est pas le résultat de la pensée, mais un résultat statistique : le mot, la phrase la plus probable est utilisée. On peut aussi craindre « la phrase la plus acceptable » par les maîtres du système.

 Dans ce chapitre on peut classer les outils de traduction : ceux existants se voyent renforcés par l'ajout des possibilités offertes par l'IA.
En plus, des outils de dialogue interactifs entre locuteurs oraux de langues différentes apparaissent. Mais leur efficacité pratique reste encore à prouver.

  L’IA Générative

 Une définition :

L'intelligence artificielle générative (IA générative) est un type d'IA capable d’apprendre ( Machine learning), de créer de nouveaux contenus ou développements, notamment des conversations, des histoires, des images, des vidéos et de la musique.

L’IA générative est donc aussi un système capable de prendre des décisions.

 Penseur de Rodin et IA
Ainsi les technologies d'IA génératives tentent d'imiter l'intelligence humaine dans des tâches informatiques non traditionnelles telles que la reconnaissance d'images, le traitement du langage naturel (NLP) et la traduction.
L'IA générative est un développement de l'intelligence artificielle.

Elle est capable d’apprendre le langage humain, les langages de programmation, l'art, la chimie, la biologie ou tout autre sujet complexe. Pour ce faire elle réutilise les données d'entraînement qu’on lui a soumise et ce pour résoudre de nouveaux problèmes. Par exemple, elle peut apprendre le vocabulaire anglais et ensuite créer un poème à partir des mots qu'elle traite.

Elle peut améliorer et combiner des photos, remasteriser des enregistrements, conduire un véhicule en tenant compte des multiples informations fournies par des capteurs.
Une entreprise peut utiliser l'IA générative à diverses fins, telles que les chatbots, la création multimédia ainsi que le développement de variantes de produits.

Voir le dernier chapitre qui commente des applications.

 

Comme toutes les intelligences artificielles, l'IA générative fonctionne en utilisant des modèles de « machine learning », de très grands modèles pré-entraînés sur de vastes quantités de données.

  Les Modèles de fondation (FM).

Les modèles de fondation (FM) (1) sont des modèles de « Machine Learning » entraînés sur un large éventail de données généralisées et non étiquetées. Ils sont capables d'effectuer une grande variété de tâches générales.

Les FM sont le résultat des dernières avancées d'une technologie qui évolue depuis des décennies. En général, un FM utilise des modèles et des relations appris pour prédire le prochain élément d'une séquence.

Par exemple, lors de la génération d'images, le modèle analyse l'image et crée une version plus nette et plus clairement définie de l'image. De même, dans le cas du texte, le modèle prédit le mot suivant dans une chaîne de texte en fonction des mots précédents et de leur contexte. Il sélectionne ensuite le mot suivant à l'aide de techniques de distribution de probabilité.

 

Formés sur des ensembles très importants de données, les modèles de fondation (FM) sont comme de grands réseaux neuronaux, dits « deep learning » qui ont changé la façon dont les spécialistes des données abordent le machine learning (ML). Plutôt que de développer l'intelligence artificielle (IA) à partir de zéro, les spécialistes des données utilisent un modèle de fondation comme point de départ pour développer des modèles de machine learning qui alimentent les nouvelles applications plus rapidement et de manière plus rentable.
Le terme « modèle de fondation» a été inventé par des chercheurs pour décrire des modèles de machine learning formés sur un large éventail de données généralisées et non étiquetées et capables d'effectuer une grande variété de tâches générales telles que la compréhension du langage, la génération de texte et d'images et la conversation en langage naturel.

En quoi les modèles de fondation sont-ils si particuliers ?

Une fonctionnalité essentielle des modèles de fondation est leur adaptabilité. Ces modèles peuvent effectuer un large éventail de tâches disparates avec un haut degré de précision en fonction des instructions de saisie. Certaines tâches incluent le traitement du langage naturel (NLP), la réponse aux questions et la classification des images. La taille et la nature polyvalente des FM les différencient des modèles ML traditionnels, qui exécutent généralement des tâches spécifiques, telles que l'analyse du texte en fonction des sentiments, la classification des images et la prévision des tendances.

On peut utiliser des modèles de fondation comme modèles de base pour développer des applications en aval plus spécialisées. Ces modèles sont l'aboutissement de plus d'une décennie de travail qui leur a permis d'augmenter en taille et en complexité.

Par exemple, BERT, est l'un des premiers modèles de fondation, il a été publié en 2018. BERT, acronyme anglais de « Bidirectional Encoder Representations from Transformers », est un modèle de langage développé par Google. Ce modèle a permis d'améliorer significativement les performances en traitement automatique des langues.  Il a été formé à l'aide de 340 millions de paramètres et d'un jeu de données d'entraînement de 16 Go. En 2023, cinq ans plus tard seulement, l’entreprise US « OpenAI » a formé son « GPT-4 » (3) en utilisant 170 billions de paramètres et un jeu de données de formation de 45 Go. Selon OpenAI, la puissance de calcul requise pour la modélisation des fondations a doublé tous les 3,4 mois depuis 2012. En 2013, les FM, tels que les grands modèles de langage (LLM) Claude 2 et Llama 2, et le modèle Diffusion stable texte-image de Stability AI, peuvent exécuter d'emblée une série de tâches couvrant plusieurs domaines, comme la rédaction d'articles de blog, la génération d'images, la résolution de problèmes mathématiques, le dialogue et la réponse à des questions sur la base d'un document

 Des domaines de fondations très recherchés depuis la grande diffusion de l'IA sont ceux relatifs à la cybersécurité.
Comme on le rappelle plus loin dans le texte, les cybercriminels se sont précipités dans l'utilisation de l'IA pour menet des actions de plus en plus sophostiquées de piratage de sites internets et  de systèmes informatiques jusqu'ici assez bien protégés. L'IA se prête ainsi très bien au forcage de clés de protections même très complexes et permet aux pirates de s'emparer du contenu de fichiers confidentiels. Un des leaders du marché des systèmes de cybersécurité sur le "Cloud" est en 2014 la société Crowdstrike avec ses nouveaux outils utilisant l'IA.
La menace est telle que les responsables de socités de gestion des cartes de crédit installent de cellues spécialisées en IA pour faire face à des intrusions dans leurs banques de données, intrusions dont les conséquences financières seraient catastrophiques.

(3)            GPT  = Generative Pre trained Transformer
ChatGPT = dialogue interactif sous forme de « chatbot» entre l’utilisateur et le système d’IA GPT développé par OpenAI.

 

  Les Modèles d’Action (LAM).

 

C’est une évolution des FM (modèles de fondation).
Les « Large Action Models » LAM. Ils permettent de prendre des actions et d’apprendre sur base de la répétition de ces actions. Ils sont intéressants car ils permettent de refaire une série d’actions sur base de la répétition de cette série d’actions par leur modèle.

Ils peuvent agir tant dans un univers virtuel (actions sur un PC par exemple) que dans un univers réel via des connections à des objets

Par exemple, sur un simple appel par le nom d’un fichier, en prendre une copie temporaire de sécurité, mettre à jour ses propriétés, puis l’ouvrir, en modifier la date de dernière version, et positionner le curseur en début de texte.

Dans un monde réel, sont appelés à répéter sur commande ce que l’humain réalise dans telle ou telle circonstance donnée.

Cela existe déjà en 2023 : « Rabbit OS », une couche logicielle qui se rajoute à des applications web classiques et qui « apprend » suivant les comportements de l’utilisateur.
Ils peuvent par exemple doter un robot laveur de vitres de manière telle que celui-ci réplique tout le circuit et les manipulations effectuées par l’humain pour un immeuble donné, y compris des situations inattendues : fenêtre ouverte, volet extérieur non levé, etc.

Mieux, ils peuvent agir et réagir avec autonomie dans des contextes dangereux : incendies, milieux radioactifs ou exposés à des rayonnements cosmiques.

Comme ces sortes d’IA ont un caractère agissant et une mobilité dans un univers réel, il sera évident de s’assurer qu’ils comprennent bien ce que l’humain veut  leur faire faire. On voit aussi toutes les dérives que cela pourrait entrainer.

 

Les modèles d’action révolutionnent notre environnement.

 

En très peu de temps, (2012 à 2015) des applications nouvelles se présentent :

On a parlé de multimédia :
Des anciens films, des anciens enregistrements de TV, peuvent être rapidement corrigés, rafrîchis,  et malheureusement aussi corrigés ou modifiés.

Des systèmes de vidéosurveillance qui existaient déjà disposent maintenant d’outils d’analyse sophistiqués basés sur L’IA.
Les jeux olympiques de Paris en juillet 2014 en voient une application sur une très large échelle. Toutes les images captées par des milliers de caméras sont analysées afin de repérer tout mouvement de foule ou d’objet caractérisé comme « suspect ». Chaque séquence suspecte est alors isolée, datée et géographiquement située aux fins d’être soumise aux contrôleurs…encore humains 
😊. La reconnaissance faciale serait possible. Appliquée déjà sur une large échelle en Chine et à  Singapour.

 Les outils classiques de correction ou manipulation des photos et vidéos vont se simplifier considérablement. Un « Photoshop » à portée de tous s’est annoncé en avril 2024 : Samsung annonçait à cette date son Galaxy S24 doté de la fonction « AI Photo Assist »

 
ChatGPT4 est annoncé aussi à cette date avec un outil qui permet d’imiter la voix de n’importe quelle personne, pourvu que ce soit dans la même langue. Mais cette société est consciente des grands dangers que cette application porte en elle côté sécurité.

Sa diffusion reste encore restreinte. Elle ouvre encore une nouvelle porte aux cybercriminels !

 

  Le cerveau humain sera-t-il dès lors inutile à brève échéance ?

 

L’IA a une capacité de gestion des données infiniment plus large et rapide que le celle du cerveau humain.
Il n’en reste pas moins que l’IA n’a aucune conscience de ce qu’il réalise.
Sa créativité reste dépendante de son apprentissage, et comme toute application informatique, elle contient des « bugs » qui ne sont détectés que par le hasard des circonstances.

Les applications de l’IA sont dépendantes de la connexion à de très gros systèmes, de plus en plus puissants et de mémoires de plus en plus phénoménales.
Ce point est développé au chapitre "Révolution économique".

Les Systèmes IA vont-ils remplacer les humains ?

Dans un article intéressant écrit par les professeurs Bruno Colmant et Nicolas van Zeebroek en janvier 2024, ces derniers affirment que ce fait est incontestable et va dans le prolongement de ce qu’a déjà fait l’informatique. Une grande partie de la main d’œuvre industrielle est amenée à disparaitre. L’autre partie sera consacrée soit à la conception de nouveaux systèmes, soit à alimenter en données nouvelles les bases de données sur lesquelles s’appuient les systèmes d’IA. En effet, un système IA peut apprendre par lui-même à enrichir ses données et son expérience dans le ou les domaines pour lesquels il a été conçu. Exemple de domaine : les cancers des voies digestives en Amérique du Nord. Mais il ne va pas passer de lui-même au domaine des cancers du cerveau dans le même périmètre géographique.

Et pour passer à une autre région géographique, une nouvelle logique et de nouvelles données doivent être disponibles.

De plus, les résultats proposés par un système et surtout les actions significatives qui en découlent doivent être validées par un être humain. 
Imagine-t-on un système décidant par lui-même d’interrompre le traitement d’un cancer du côlon jugé par lui en phase irréversible ?
Pourrions-nous accepter que ce soit le système lui-même qui annonce au patient qu'il est atteint d'une maladie grave ? Que le système lui fournisse ses statistiques de survie ?
Ce qui est vrai dans le domaine de la santé peut être vrai dans d'autres domaines. En économie, par exemple, des systèmes proposent déjà des solutions de gestion des portefeuilles titres.
De là à les gérer eux-même il n'y a qu'un pas. Et comme tous les systèmes décisionels suivent environ les mêmes algorithmes, dont la logique échappe aux utilisateurs, on peut immaginer les étranglements boursiers que cela peut représenter, et les paniques des marchés financiers que cela peut générer.

Tout cela n'empêche pas le patron de Open-AI, Sam Altman, de se fixer un objectif à terme : un système technologique capable de réaliser toutes les fonctions propres à celles du cerveau humain, et donc de devenir un être conscient ! Cet objectif apparait en 2014 comme illusoire au vu de l'endettement énorme que sa société affiche déjà, car l'avancement des recherches en matière d'IA coûte des fortunes qui s'évaluent en milliards de $ !

LLM et LQM

Dans les systèmes d'IA, on peut distinguer :
Les LLM ou "Large Langage Models", qui sont des modèles de fondation destinés à répondre aux interrogations des utilisateurs, à ses demandes d'actions,  en dialogant avec lui dans le langage choisi par l'utilisateur.

Les LQM ou "Large Quantitative Models" qui veulent aller plus loin. Ils se basent aussi sur de larges ensembles de données, mais utilisent des "primitives" ou "algorithmes" qui simulent au mieux des comportements du monde réel. Ils suivent non pas des processus statistiques.
Roald Sieberath attirait récemment l'attention, dans une de ses chroniques, sur le fait que les "Large Language Models" disponibles actuellement restent de formidables outils dont les réponses peuvent être qualifiées de"statistiques", car se basant sur d'énormes quantités de données. Mais ces outils ne raisonnent pas, puisqu'ils ne comprenent pas les réponses qu'ils donnent !
Une question du style "Que fairel si..." risque fort de recevoir une réponse à côté de la question ou pire, absurde. Exemple : quand je reverse le contenu du bol de l'oeuf que j'y ai versé dans sa coquille, combien de temps faudra-t-il pour cuire cet oeuf en dur ? Donner une réponse intelligente à cette question aux limites de l'absurde par ordinateur nécessite des contrôles de vraisemblance qu'un humain réalise bien plus facilement qu'une machine. Toutefois Open-AI s'est fixé pour objectif de donner des réponses "intelligentes" dans la majorité des cas. Inverstit des sommes considérables en 2024 sur une version "Io".
Roald Sieberath signalait aussi le projet de "World Labs", Cofondée par la célèbre professeure à Standford Fei-Fei Li. Elle avait créé la base ImageNet qui permit le bond en avant de la vision
 par l'IA. Son projet actuel est de doter l'IA générative d'une représentation propre du monde qui l'entoure. Cela doterais des systèmes d'IA d'une véritable intelligence, à tout le moins lui éviterait des réponses erronées, vagues ou inadaptées.

 De l'utilité de "traducteurs" d'IA.

Traducteur d'IA est un mot utilisé pour désigner thème cher à une grande spécialiste belge en IA : Notre société a besoin de personnes pour construire des ponts entre des mondes aux préoccupations différentes, par exemple  les autorités administratives, les services juridiques, les experts techniques. Un développement d'appilication IA est ou devrait être le résultat de la collaboration d'équipes multidisciplinaires. 

Exemple de remplacement de l'humain dans le domaine des arts picturaux :

 Selon le professeur à l'école polytechnique de UCLouvain, Axel Legay, c'est grâce à la création de "jumeaux numériques" et à ses possibilités de "deep learnings" que l'IA se révèle très précisuese dans le champ des beaux -arts. Elle collecte une grande quantité de données relatives à des oeuvres d'art, que l'on nomme des 'features". Ces données permettent à des équipes pluridisciplinaires de concevoir des algorithmes spécifiques qui établissent une série de caractéristiques  comme le style, les formes, les volumes, les couleurs, les coups de pinceaux. Les jumeux numériques (images virtuelles créées à l'identique aux mod§les, ceci sur base d'images photographiques en 2 ou 3 D prises avec des filtres divers et sous des angles divers) permettent de guider le chercheur pour détecter les zones abîmées d'une oeuvre, proposer les matériaux à utiliiser pour en permettre une restauration éventuelle. Restauration qui peut être simulée avant toute action effective !
On est donc arrivé à un stade d'analyse qui dépasse celui du spécialiste ! Mais le sens critique de l'humain reste indispensable avant toute action. Et l'action de restauration elle-même ne sera souvent pas entreprise pour ne pas toucher au patrimoine. Mais l'IA aura apporté une meilleure connaissance de l'état initial du tableau. L'analyse faite permet de détecter leds "features" relatifs aux oeuvress d'un même peintre. La détaction de faux en est facilitée....jusqu'au jour où la même IA pourra aider un faussaire à créer lui-même un faux. Ce qui ne va pas manquer de se réaliser très vite pour des oeuvres vendues de manière virtuelle.

  La grande révolution économique.

Des auteurs attirent l’attention sur le fait que trop de revenus des Etats sont encore basés sur les revenus du travail. Or de moins en moins de gens travailleront ; donc il faut trouver des ressources parmi les bénéficiaires de l’automatisation galopante de la société ! Sans quoi comment assurer la survie des chômeurs et la retraite des gens ?
Ce sont là de grandes questions politiques à résoudre le plus rapidement possible.

Une autre révolution économique se précise en fin 2013. Elle est d'ordre technologique. Le succès des applications IA a entrainé une demande accrue de cartes de type graphique à haute performance, spécialité de la firme NVIDIA. Il y a un mouvement double : du côté de l'usage des modèles , leur augmentation monte en flèche. Il y a des efforts pour augmenter la puissance des serveurs d'IA et il y a des efforts pour optimiser les recherches lancées par les utilisateurs.
Mais du côté des dévelopements de modèles, de leur mise au point et de leur entraînement, les besoins en puissance informatique devienent colossaux, au point de nécessiiter la création de nouveaux et gigantesques "Data Center" de la part des acteurs  comme Microsoft, OpenAI, Google et autres.
Caractéristique : ce n'est plus la capacité mémoire qui est une limite, c'est la puissance informatique. Et qui dit puissance, dit consommation en ressorces énergétiques et matériaux rares. La course est lancée...où s'arrêtera-t-elle ?                                                                                                         
Data Center ArtiqueAutre interrogation : y aura-t-il usage des ordinateurs quantiques pour la conception ou la gestion des applications en IA ?
On sait leur énorme potentiel en la matière, mais aussi leur coût et leur impact énergétique dû à la nécessité de fonctionnement du coeur à des températures proches du zéro absolu.

Bref, ces faits vont en plus à l’encontre de la recherche d’économies d’énergie.  
Il faut voir aussi que plus ces Méga-Centres sont utilisés dans les pratiques industrielles et administratives, plus ceux-ci sont dépendants de la bonne gestion et  maintenance des systèmes d'IA et de leurs réseaux informatiques et de leur alimentation énergétique.
Cette inter-dépendance devient un facteur économique non négligeable. Il met l'Europe en situation difficile de ce point de vue.

                                                                      La photo : Data Center géant prévu par Google en Artique.

Un autre aspect de l'inter-dépendance est encore récemment souligné par Nicolas Petit, un spécialiste des questions IA. Il soulignait, lors d'une conférence en mai 2024, le fait que l'IA générative exige des investissements énormes pour dévellopper et tester les modèles IA générative. Cela place un seuil de taille très élévé en terme de fonds propres et capitaux disponibles pour les entreprises dominant ce marché.
Pour preuve : le pdg de "Alphabet" , maison mère de Google, déclarait le 29 avril 2024 que sa société se réorganisait profondément pour améliorer toutes ses fonctions et produits en IA. Un appel de fonds de l'ordre du milliard de $ est fait en bourse !
Du côté de la Chine, une chose est certaine : l'Etat investit énormément pour ne pas être en reste vis à vis des sociétés US dominantes. La Russie s'intéresse plutôt à l'utilisation de l'IA à des fins de propagande et d'influence. Les autres régions du monde risquent de marquer de sérieux retards.
Da
ns un rapport d'audit daté de début 2024, la Cour des Comptes Europénne (CCE) s'adresse à la Commission européenne en disant qu'il n'y aura pas de progrès possible en IA européenne "sans une gouvernance renforcée et sans investissements à la fois plus importants et plus ciblés". La CCE estime qu'en début 2024, l'Europe accuse déjà un retrad d'investissement de plus de 10 milliards d'€ par rapport aux USA !

Les grands acteurs en IA en 2014 :
côté US :
OpenAI, créateur ea de Chat-GPT
Anthropic
Microsoft, (qui a un accord avec  OpenAI) outils Copilot et Chat-GPT
Google    outil Gemini
Apple        outil AI (Apple Intel
ligence)
Meta qui a démarré un peu en retard.  outil Meta AI

côté Corée ;
Samsung  adopte l'outil Gemini

L'Europe ne peut subsister dans cet environnement ultra financé que par la création d'outils IA plus ciblés. Une réalisation : Mistral

Le défi économique pour les fournisseurs d'IA.
Il se pose dans les termes suivants : Les investissements en matériels et ressouces humaines sont énormes et croissent exponetiellement. Les revenus ne sont pas "encore" à la hauteur des dépenses encourues : abonnements, vente de données. Le recours aux actions et obligations est massif et rencontre un gros succès. Mais une bulle spéculative ne serait-elle pas en trains de se créer en cette fin 2024 ?


L'illusion de l'Informatique - et donc de l'IA- dans les nuages.

Il semble souvent utile de rappeller que tous les services informatiques qui nous sont servis via le WI-FI, l'informatique dans les nuages (cloud somputing), et donc les services en IA, ne sont guère dématérialisés que sur la courte distance qui sépare le poste de travail de l'utilisateur du modem WI-FI installé par son distributeur de télécommunication.
Au delà, quasi tous les signaux transitent par câbles. C'est le cas de 99 % du trafic mondial de données !
Les câbles en question sont de plus en plus souvent de nature optique. Ils relient le ou le modem WI-FI à l'ordinateur "serveur" le plus proche, lequel appartient au fournisseur de service.
Et de ce serveur rayonnent des câbles de et vers d'autres serveurs.
Pour les liaisons grandes distances, pour les liaisons inter-continentales, ce sont des câbles sous-marins qui sont utilisés. Les mêmes qui servent aussi à des transferts d'énergie électrique.
Sur ce sujet, on peut consulter entre-autre un excellent article dans https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A2ble_sous-marin  
La "toile" ou "le net" sont donc bien des objets tangibles et physiques !
Les multiples satellites qui entourent la terre servent, eux, essentiellement à des communications du type radio-téléphonie, moins gourmandes en densité de données.
Toutes les données qui transitent via les serveurs sont recues, traitées et leurs réponses envoyées par des systèmes abrités dans des "Data Centers" géants. Ce sont de très grands systèmes bien physiquement présents, comme vu au chapitre précédent "interdépendance". Et désservis par des humains.Cable sous marin
Au niveau de l' interdépendance, sujet traité au chapitre précédent, soulignons que les câbles appartiennent en grande majorité à des entreprises de grandes puissances mondiales. Leur installation, leur maintenace dépendent d'eux. Et ils constituent des "maillons faibles" dans le développement futur de l'IA. La rupture d'un ou deux maillons (rupture de câble) ne pose pas de gros problème au trafic de données, mais au delà, des régions entières du globe peuvent se trouver isolées d'autres régions. Les navires spéciaux destinés à l'installation et la maintenance de câbles constituent des cibles stratégiques !
A signaler : démarré en 2014, l'installation du câble "datas" dénommé Medusa. De plus de 8.000 km, il est destiné à l'interconnexion des pays de la Méditérannée. Ce projet est mené par un consortium européen.

La photo : section d'un câble sous-marin multi-usage. 2015, alamyimages.fr

    L'IA et un Cadre Législatif.

 
L’énorme puissance d’information, mais aussi de désinformation qui se révèle avec les applications de l’IA n’échappe pas aux sociologues, ni aux politologues.

C’est ainsi qu’en première mondiale, le 15 mars 2024, le Parlement Européen a voté, à l’unanimité de ses membres, l’IA Act.
Il s’agit d’un puissant cadre légal destiné à enrayer les dérives des applications de l’IA, et de favoriser, par ce fait même, l’éclosion d’une industrie européenne mise tant soit peu en mesure de lutter contre des faux en tous genres.
Il est par exemple interdit de diffuser des images crées ou modifiées par IA sans que mention explicite en soit faite. Pire, que de fausses voix puissent être créées et prêtées à des personages filmés afin de le faire dire du faux !

A noter aussi que les autorités de la concurrence, tant américaines qu' européennes veillent particili§rement à ce que les "GAFAs" ne prennet le controle de grandes "start-up" en IA, créant ainsi des superpuissances dominat le marché des applications IA.

On ne manquera pas de signaler aussi l'énorme puissance que L'IA apporte ou peut apporter au biaisage de l'information.
Par exemple, les principaux outils d'IA sont détenus par des sociétés américaines (Les GAFA 's)  ou chinoises.
Qui peut garantir que les algorithmes de recherche ne soient  pas biaisés en faveur de thèses défendues par les patrons de ces  sociétés ? Personne. Mais en plus, aucun cadre législatif particulier n'interdit encore de telles pratiques. L'Europe seule vient de voter une loi en ce sens.
Microsoft lui-même a attiré l'attention sur la nécessité de développer des applications capables de détecter si un texte, une image, un "Podcast" a été produit par IA.  


Des applications de l'IA générative.

Une remarque s'impose d'abord :
Le marketing de produits nous fait confondre IA Générative et Robotique basée sur l'IA.
La robotique utilise les capacités d'apprentissage propres à l'IA afin d'apprendre et mémoriser les données nécessaires à l'exécution d'une tâche donnée. Tâche que le robot exécutera ensuite en autonome, en tenant compte des contraintes apprises. Un bon exemple à portée de tous est le robot tondeur de pelouse. Il apprend à connaitre son terrain d'action sous direction  humaine. Il en mémorise les coordonnées "GPS". Il apprend à éviter certains obstacles, à  en contourner d'autres, même inattendus, mis sur son passage.
Mais il ne peut pas être plongé dans contexte, une "question", quelque peu différente sans "reprogrammation".

Quelques domaines d'applications de l'IA générative.

L'encyclopédie. C'est un des premiers et des plus vaste domaine offert à L'IA. Sujet déjà abordé. Quoique la fourniture d'informations ne soit pas "générative" en elle-même, sa mise en forme conversationelle l'est bien. Les réponses fournies dépendent  fort de la précision des questions posées. Il ne faut pas perdre de vue que les ouvrages qui pouraient répondre aux questions posées ne sont pas nécessairement cités. Ce sera la cas si leur contenu n'a pas été publié sur un site Internet et leur titre n'invite pas à répondre à la question posée.
L'enseignement :  L'IA  devient un assitant des professeurs et des élèves. Il met en cause  la rédaction des "mémoires" car elle est capable d'en rédiger elle même. Evidemment il y a des limites. Et sans action intelligente de l'utilisateur, tous les mémoires ont des contenus semblables car le "big data" est le même pour tous !
Il faudra aussi  que l'enseignement couvre l'aspect du comment rédiger une question et comment avoir un regrd critique sur les réponses données. ¨lus que jamais, les références aux réponses fournies seront à rechercher. Ces références, c'est ce qui fait la valeur de l'encyclopédie en ligne "Wikipédia".
La médecine assitée par l'IA. Les médecins ont de plus en plus besoin d'assistant médical : le nombre de pathologies à traiter ne fait qu'aumenter !
Le secrétariat de direction en entreprise publique ou privée.  Après la disparition du secrérarit chargé de la rédaction de lettres et documents divers, le secrétariat de direction va-t-il disparaitre, lui aussi remplacé par le tenue centralisée des agendas, par la rédaction de rapports de réunions, surtout si ceux-ci ont eu lieu en téléconférence ? Par la rédaction automatique de comptes et bilans ?
Le marketing est un domaine  privilégié pour tout ce qui concerne les études de consommation, les études de réactions clients réels ou potentiels, l'analyse et la synthèse des enquêtes.
Son danger réside dans le potentiel partage de profils utilisateurs, profils qui échapent aux dits utilisateurs, puisque ce ne sont que des profils déductifs de données qu'ils ont fournies volontairement ou pas.
Il existe aussi  un risque accru d'uniformisation des produits proposés par les entreprises. L'IA générique ne pousse pas à l'innovation à partir de données existantes.
L'ass
istance  à distance pour l' utilisation de produits et services. Ce qui est connu comme "Chat-Box" pour les services vente et après-vente, ou en remplacement de manuels en ligne.
Le revers de la médaille est que les entreprises et administrations ne se reposent plus que sur les outils de ce type pour aider leurs clients. Cela creuse alors encore plus l'écart numérique qui sépare le société civile. A noter aussi que se reposer entièrement sur une application intelligente pour répondre aux questions posées part du principe qu'il existe une réponse à tout. Ce qui n'est pas et ne sera jamais le cas, d'autant que certaine questions sont mal posées. Sans recours possible à un interlocuteur humain, il y a alors échec de la communication.
La gestion automatisée des patrimoines client en banque ? Cela existe déjà, n'est conseillé que pour des avoirs peu importants. Car cette gestion, si elle tient compte d'un profil clinet très affûté, ne tient compte que du passé et du présent des données disponibles. Seul un humain peut "pressentir" des tendances. Exemple ; si une maladie touche les boeufs en Argentine, cela peut-il avoir des conséquences sur la navigation dans le détroit du Panama, et donc...
En plus, ici encore plus qu'ailleurs, l'utilisateur, et même le banquier, ignore le raisonnement suivi par la machine dans ses recommandations. Des "biais" peuvent l'influencer.
L'automobile. Déjà en application pour des voitures ou transports sans pilotes, l'IA pose cependant encore bien des questions quant à son usage généralisé. Mais son utilité s'avère incontestable là où les itinéraires sont bien balisés. Moins visibles, mais bien plus utiles, des outils basés sur l'IA générative assurent une régularisation et une fluidification du trafic dès qu'un réseau suffisant de capteurs a été mis en place.
L'aviation. L'IA pourra-t-elle remplacer le co-pilote obligatoire sur les avions de ligne ? Sans doute, si l'on résoud l'aspect sécurité : l'avion ne peut dépendre d'une IA installée quelque-part dans le "cloud". L'IA peut aussi s'avérer un assitant précieux dans la gestion du traffic aérien.
Les arts. Domaine sans limite, par définition. On peut faire de l'art avec tout...ou en faire faire ! Et comme la définition de ce qui est "art" est totalement floue, la question ne se pose même pas ! Mais il reste un gros point noir : la copie ou la contre-facon, grandement facilitée par les outils siimples offerts par Chat-GPT et d'autres. Voir ce qui en a déjà été dit au chapitre "remplacement de l'humain".
L'informatique, et tout spécialement la programmation.L'IA générative est désormais capable de produire des programmes dans différents langages. Ce fait bouleverse la manière dont sont développés les logiciels. Le métier de programmeur disparait complètement, mais pas celui de  concepteur, ni le travail important de vérification et coordination.
La surveillance et la sécurité des personnes dans l'espace public. On en a déjà parlé de la vidéosurveillance.  Ici les possibilités de scaning rapide de millions d'images saisies lors de rassemblements dépassent de loin toutes possibilités humaines. Avec les risques connus d'empiéter sur les libertés individuelles.
L'assistance aux agents en immobilier. Quels agents ? les syndics d'immeubles, surtout dans leurs tâches de proposition et accompagnement de rénovations d'immeubles en multipropriétés ; les courtiers et régisseurs de biens immobiliers. Ces agents ont à prendre connaissance d'une multitude de données cadastrales, de règlements en matière de sécurité, d'environnement, d'isolation et même parfois de techniques vernaculaires (propres à une région). Or beaucoup de ces données sont déjà présentes dans des bases de données dipersées.
La rédaction de textes. Il ne s'agit pas ici de génération de textes autour d'un sujet proposé par l'utilisateur.
Ik s'agit d'assister le rédacteur de textes à différents niveaux : orthographe et grammaire, bien sûr, mais surtout détection de redondances, de phrases incorrectes en fournissant en plus des propositions pour remplacer des mots, des phrases plus adaptées au contexte. Le logiciel peut aussi proposer à la demande un texte plus synthétique, ou effacer des effets de genre. Le pionnier dans ce type de logiciel est "Antidote" de la société québecoise "Druide", société active dans ce domaine depuis 1993  et qui utilise maintenant à fond  les ressources de l'IA générative.
Les armes et la guerre. Effarant ! Tout développement de ce paragraphe s'avère inutile.



                                   Références.

"Homme versus Machine, l'IA démystifiée" par Geertrui Mieke De Ketelaere.

https://www.cnil.fr/fr/intelligence-artificielle/intelligence-artificielle-de-quoi-parle-t-on

https://aws.amazon.com/fr/what-is/generative-ai/
https://Wikipedia.org

https://datascientest.com/intelligence-artificielle-definition#:~:text=Une%20intelligence%20artificielle%20ou%20IA%2C%20est%20un%20programme,artificielle%20a%20%C3%A9t%C3%A9%20acc%C3%A9l%C3%A9r%C3%A9%20par%20le%20big%20data.


Articles « Digital demain » de Roald Sieberath, professeur et président de « Digital Wallonia ».

 Parutions de Nicolas Bataille, consultant au sein de l'ILIA.

   Nouvelles diverses 

En avril 2024, le groupe META de M. Zickelberg  annonce la disponibilité de tous ses propres outils basés sur l'IA.

Début mai 2024, Tim Crook, patron de Apple, présente la nouvelle tablette IPad PRO dotée d'outil IA Générative. Un visuel fait scandale dans le milieu artistique, où l'on voit livres, peinture, piano, mannequin, appareil photo, sculpture lentement écrasés pour faire place à iPad PRO.
La publicité en question a été retirée, car le message devait être "stimuler la créativité" et non la remplacer.
De fait, CHATGPT permet déjà de produire des livres, des biographies en un temps record. Mais de l'avis des lecteurs avertis, ces ouvrages se révèlent d'une grande platitude et comportent inévitablement des erreurs dues aux sources puisées.

Entre la région Wallone, Microsoft et Proximus il existe un partenariat , dénommé MIC, qui vise à accélérer l'adoption de l'IA dans les PME wallones. Il envisage aussi d'augmenter les compétences disponibles en la matière. Un plan a été dévoilé en mai 2024.  www.mic-belgique.be

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