La Machine à Statistique de Frederik Rosing Bull (1923)
 

2,4

        - La fonction essentielle des premières " machines à statistiques " (qui deviendront des tabulatrices lorsqu’elles seront pourvues de calculs et de la fonction d’impression) est de totaliser des perforations dans des séries de cartes. La détection des séries est constituée par deux postes de lectures capable de lire simultanément deux cartes qui se suivent et de comparer la valeur du numéro de série (ce dispositif est appelé " contrôle d’indicatif ")
Les résultats de cumul des séries se lisent sur les compteurs visibles en front de la machine.
Le programmateur définit les positions des trous de carte à prendre en compte pour chacun des trois compteurs. Pour ce faire il réalise des connections sur un tableau fixe sur lequel est disposé le lecteur de cartes.
On remarquera les différences entre la machine de Bull et sa devancière, la machine à statistique de Hollerith : lecteur de carte à alimentation automatique et lecture par brosses métalliques, système d'affichage des compteurs, mais nombre de compteurs plus réduit

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Vue arrière

Frédérik Bull conçut et fit fabriquer cette machine en 1921 en Norvège, pour le compte de sa société d'assurance, car le coût de la machine de Hollerith, qui existait déjà, était prohibitif. De plus, il n'y avait pas encore de représentation des machines Hollerith en Scandinavie.
D'autres modèles suivirent, plus fiables, et une trieuse verticale, indépendante de  cette machine, lui fut adjointe.

poids : 300 kg

 

Système d'addition qui équipait en 1925 une des machine de Bull.
(Cette additionneuse fait actuellement partie des collections des Arts et Métiers à Paris).

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Machine Bull visible à FEB France