La tabulatrice
Bull BS120 de
1950, successeur direct de celle de 1941 |
3,2 |
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A noter aussi,
à gauche de la machine, le tableau de connexion amovible. C'est le
support de la "programmation" des machines à cartes perforées. |
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Machine visible à FEBB
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La tabulatrice dont photo ci-contre appartient
à une série dénommée "SPAC" Il s'agissait de tabulatrices entièrement révisées, avec
une amélioration technique : les pièces en rouleau ne tournaient plus
sur des coussinets à graisser mais sur des roulements à aiguilles. Le prix des SPACs était très attractif moyennant le
choix entre deux configurations fixes et une vitesse de travail et
d'impression limitée à 120 lignes par minute. A cette vitesse, l'engin
était formidablement fiable, donc l'entretien revenait aussi moins cher.
Mais l'assistance n'était plus gratuite.
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Cycle Tabulatrice à cycles fixes : Tabulatrice à cycles indépendants : La tabulatrice Bull avait une petite particularité utile : une case de réception secondaire commandée par un clapet programmable, ce qui permettait de reséparer un fichier permanent et les cartes mouvements qui y avaient été interclassées.
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Le Tableau de
programmation de la tabulatrice BS 120.
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Ce
schéma du tableau de programmation permet de se rendre compte de ce en
quoi consistait l’activité de « programmation » au temps des machines à
cartes perforées. Listes en colonnes, statistiques, factures, relevés de comptes, situation budgétaire, bilans comptables, autant d’applications réalisables actuellement via des tableurs. Ces tableaux pouvaient être imprimés par la tabulatrice, et les calculs que cela impliquaient pouvaient être confiés à la tabulatrice. Mais,
grosse différence par rapport aux tableurs, la tabulatrice travaillait à
partir d’un seul fichier, préparé et trié à l’avance : très peu de
mémoire interne ou externe, donc aucune fusion ou tri possible en
tabulatrice. Les
données lues ligne par ligne dans la carte d’entrée sont mises à la
disposition du programmeur sur son tableau de connexion, case par case,
sur 80 positions, comme impulsions électriques 48 V. Ce qui est vrai pour la lecture sera aussi vrai pour le résultat d’une opération de calcul.
En parcourant l’image ci-contre, colorée pour la circonstance, il est possible de se rendre compte des entrées et sorties possibles. |
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Ce qui suit veut
illustrer le fait que cette grosse machine qu'était la tabulatrice est
composée d'un mécanisme complexe et très précis qu'on peut comparer à un
travail d'horlogerie : Imprimante Compteurs distributeur |
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Bloc imprimante (92 positions, set de 36 caractères) de la tabulatrice BS-120. Les marteaux sont commandés par les "binoquets" visibles sous le ruban encreur. Les caractères sont portés par une série de roulettes dont l'ensemble constitue un cylindre d'impression. Cette caractéristique en faisait un élément distinctif par rapport à l'imprimante de la tabulatrice IBM. Cette dernière utilisait des barres verticales comme porte-caractères. La technologie d'impression utilisée est expliquée en détail, dans le chapitre technologies, impression en tabulatrices Bull.
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Vue du dessus, la partie imprimante de la tabulatrice bs-120. On voit les roues d'impression, porteuse chacune de 36 caractères. Les tabulatrices Bull étaient équipées, depuis 1934, d'un système d'impression à roues porteuses de caractères numériques et alphabétiques. Il y a 92 roues, quelques modèles en ont eu plus. L'imprimante pouvait être équipée d'un dispositif de double impression : par double entraînement de papier. Le système d'encrage par ruban est semblable à celui d'une machine à écrire. Pour plus de détails , voir dans le chapitre technologies anciennes, l'impression en tabulatrice Bull |
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Première brosse de lecture de 80 balais pour lire les cartes en entrée. A chaque brosse correspond un câble qui mène aux relais de commande correspondant. Ce premier poste de lecture était destiné à détecter les "ruptures logiques", c'est à dire les changements dans tel ou tel code de la carte qui doit provoquer un traitement particulier : sous total, total, en-tête ou fin de document pour un indicatif donné,... La
seconde brosse de lecture de 80 balais se trouve en arrière plan. Réglage :
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Un des totalisateurs (compteur) de la tabulatrice. (vue latérale) Les éléments d'une tabulatrice ne peuvent tourner que dans un seul sens. Seuls l'incrémentation des roues du totalisateur est possible, et donc les additions. Les reports se font automatiquement par groupe de trois roues. Ensuite, pour passer au groupe suivant, le programmeur est maître de la gestion du report. Pour quand même réaliser d'autres opérations, il existe des systèmes expliqués dans le chapitre "technologies anciennes", la soustraction, la multiplication.
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Distribution du courant pour les lectures et traitements Le tension de travail est de 48 volts continu, assurée par un convertisseur externe à la tabulatrice. Le courant n'est pas distribué de manière continue aux organes
logiques. Le départ du cycle doit coïncider avec la détection de la carte à
l'entrée via les leviers de carte. Ouverture et fermeture des linguets de contacts sont réalisés par une came circulaire invisible sur la photo, mais figurée sur le sur la planche n°51. Le dessin fait bien ressortir la composition d'un linguet, et comment son mouvement est commandé par une came à bosse circulaire. A la sortie du rupteur, les séquences de courant sont distribuées par le Sélecteur au tableau de connexion et par le Distributeur aux contacts de lecture.
Le
but de toute cette mécanique savante est de ne fournir du courant aux
brosses de lecture et aux contacts divers de la logique machine que
pendant un bref laps de temps.
Références : André Hanchart et Notice d'entretien tabulatrice.
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